Extrait d’un discours
Après avoir quitté Saffine, où il expose l’état des gens avant la Révélation, la qualité des parents du Prophète puis celle d’autre gens.
1. Je rends grâce à Dieu pour qu’Il accomplisse Sa grâce en moi, je me soumets à Sa Seigneurie, je l’implore pour me prémunir du péché, je demande Son aide pour avoir mon pain quotidien ; Dieu n’égare pas celui qu’Il guide, celui qui est Son ennemi ne sera pas sauvé et celui qu’Il prémunit ne sera jamais pauvre.
2. Parmi les pondérables Il est le plus pesant et Il est le meilleur parmi les emmagasinables. J’atteste qu’il n’y a de dieu que Dieu seul, sans associés. Mon témoignage, mis à l’épreuve, s’est révélé pur de toute tache, je m’en tiens tant que je suis en vie et le conserve pour affronter ses malheurs, car la Shahada (témoignage) est la vigueur de la foi, l’introduction de la bienfaisance, le contentement du Miséricordieux, la défaite du démon.
3. J’atteste aussi que Mohammad est Son serviteur et Son Envoyé qui nous a relégué la religion célèbre, le signe connu, le livre écrit, la lumière éclatante, la clarté lumineuse, l’ordre strict ; et ce pour éloigner les incertitudes, exposer les évidences, avertir par les versets et apeurer par les châtiments.
4. Car les gens vivaient dans un état de sédition où la religion faisait défaut, sujets au doute et au scepticisme. Coupée de son origine, l’humanité s’étaient dispersée, se trouvant sans issue, errant à l’aveuglette en dehors de la voir établie par le Miséricordieux Auquel on désobéit pour suivre Satan. Par conséquent, la foi était délaissée ; ses fondements étaient abolis, ses indices confondus, ses voies totalement effacées.
5. Les hommes obéissaient à Satan et suivaient ses directives ; ils s’abreuvaient de ses sources. Quant à lui, il hissait ses drapeaux au milieu d’eux, rassemblant ses troupes où les hommes étaient piétinés par toutes sortes de sabots et d’ongles, et où ils erraient inquiets, ignorants et éprouvés dans la meilleure des demeures (La Mecque) et auprès des pires voisins (les juifs) soumis à l’insomnie et aux pleurs, les gens vivaient dans une région qui enchaîne les savants et vénère les ignorants.
