Écoutons le commandeur de éloquence, Imam Ali (as) décrivant son Seigneur, Allah le plus grand (Partie 5)

2023.07.23 - 09:21
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  L’un des sermons les plus merveilleux que le Commandeur des Croyants, Imam Ali (a.s.) a livré pendant son règne de califat, est connu comme le Sermon des Squelettes (Khutbatu’l-Ashbah), dans lequel son éminence décrit quelques-uns des piliers de la croyance islamique dans les mots et les phrases qu’aucune traduction ou explication ne peut leur rendre justice.

Mas’adah ibn Sadaqah a raconté à al-Imam Ja’far ibn Muhammad as-Sadiq (as) en disant: “Amir al-mu’minin a prononcé ce sermon du haut de la chaire de (la mosquée de) Kufah quand quelqu’un lui a demandé ‘O Amir al-mu’minin! Décrivez Allah pour nous de telle manière que nous puissions imaginer que nous le voyons avec nos yeux, afin que notre amour et notre connaissance puissent augmenter vers Lui.”

Amir al-Mu’minin s’est mis en colère à ce sujet (demande du questionneur) et a ordonné aux Musulmans de se rassembler dans la mosquée. Tant de musulmans se sont rassemblés dans la mosquée que l’endroit est devenu trop bondé. Puis Amir al-Mu’minin monta sur la chaire alors qu’il était encore en colère et sa couleur changea. Après avoir loué Allah et l’avoir exalté et cherché ses bénédictions sur le Prophète, il a dit:

لَمْ يَسْتَعْظِمُوا مَا مَضَى مِنْ أَعْمَالِهِمْ، وَلَوِ اسْتَعْظَمُوا ذلِكَ لَنَسَخَ الرَّجَاءُ مِنْهُمْ شَفَقَاتِ وَجَلِهِمْ ، وَلَمْ يَخْتَلِفُوا فِي رَبِّهِمْ بِاسْتِحْواذِ الشَّيْطَانِ عَلَيْهِمْ

Ils ne regardent pas d’un œil de vanité leurs actes passes de peux de perdre leur espérance. Chez eux pas de différends incites par Satan au sujet de leur Seigneur,

 

وَلَمْ يُفَرِّقْهُمْ سُوءُ التَّقَاطُعِ، وَلاَتَوَلاّهُمْ غِلُّ التَّحَاسُدِ، وَلاَ تَشَعَّبَتْهُمْ مَصَارِفُ الرِّيَبِ ، وَلاَ اقْتَسَمَتْهُمْ أَخْيَافُ الْهِمَمِ، فَهُمْ أُسَرَاءُ إِيمَان لَمْ يَفُكَّهُمْ مَنْ رِبْقَتِهِ زَيَغٌ وَلاَ عُدُولٌ وَلاَ وَنىً وَلاَ فُتُورٌ

Ils n’ont pas été désunis par de mauvaises intersections et la haine des jalousies les a épargnés. Les courants du doute ne les ont pas subdivisés et les préoccupations ne les ont pas séparés en branches. Ils sont les captifs d’une foi de laquelle ni le doute, ni la lassitude, ni la tiédeur, ni la déviation n’ont pu les détacher.

 

وَلَيْسَ في أَطْبَاقِ السَّمَاوَاتِ مَوْضِعُ إِهَاب إِلاَّ وَعَلَيْهِ مَلَكٌ سَاجِدٌ، أَوْ سَاع حَافِدٌ ، يَزْدَادُونَ عَلَى طُولِ الطَّاعَةِ بِرَبِّهمْ عِلْماً، وَتَزْدَادُ عِزَّةُ رَبِّهِمْ فِي قُلُوبِهِمْ عِظَماً

Il n’y a point dans les couches des cieux un endroit, même si sa surface ne dépasse celle d’une peau d’animal, ou l’on ne trouve un ange à genoux ou un messager diligent. Plus ils obéissent au Seigneur, plus ils Le connaissent et plus leurs cœurs se remplissent de Sa Grandeur.

 

في صفة الارض ودحوها على الماء

Mode de création de la terre et son implantation sur l’eau

كَبَسَ الاَْرْضَ عَلى مَوْرِ أَمْوَاج مُسْتَفْحِلَة ، وَلُجَجِ بِحَار زَاخِرَة ، تَلْتَطِمُ أَوَاذِيُّ أمْواجِهَا، وَتَصْطَفِقُ مُتَقَاذِفَاتُ أَثْبَاجِها ، وَتَرْغُو زَبَداً كَالْفُحُولِ عِنْدَ هِيَاجِهَا، فَخَضَعَ جِمَاحُ الْمَاءِ الْمُتَلاَطِمِ لِثِقَلِ حَمْلِهَا

Dieu amoncela la terre sur des vagues en furie et des abîmes insondables. Les crêtes des vagues houleuses s’entrechoquaient et se succédaient en libérant des écumes semblables à des étalons en rut. Le poids do la terre portée par l’eau maîtrisa l’entrechoquement des vagues en fureur, qui se sont soumises sous leur lourd fardeau.

 

وَسَكَنَ هَيْجُ ارْتِمَائِهِ إِذْ وَطِئَتْهُ بِكَلْكَلِهَا ، وَذَلَّ مُسْتَخْذِياً إِذْ تَمعَّكَتْ عَلَيْهِ بِكَوَاهِلِهَا، فَأَصْبَحَ بَعْدَ اصْطِخَابِ أَمْوَاجِهِ، سَاجِياً مَقْهُوراً، وَفِي حَكَمَةِ الذُّلِّ مُنْقَاداً أَسِيراً، وَسَكَنَتِ الاَْرْضُ مَدْحُوَّةً فِي لُجَّةِ تَيَّارِهِ، وَرَدَّتْ مِنْ نَخْوَةِ بَأْوِهِ وَاعْتِلاَئِهِ، وَشُمُوخِ أَنْفِهِ وَسُمُوِّ غُلَوَائِهِ، وَكَعَمَتْهُ عَلَى كِظَّةِ جَرْيَتِهِ، فَهَمَدَ بَعْدَ نَزَقَاتِهِ ، وبَعْدَ زَيَفَانِ وَثَبَاتِهِ

Les vagues houleuses se sont apaisées humblement lorsque la terre appuya sur elles son échine ; après leurs mugissements elles sont devenues calmes et paisibles, reconnaissant leur défaite et leur vil état de prisonniers dans les chaînes. La terre s’installa et s’étendit dans les abimes aquatiques, humilia leur orgueil, abaissa leur nez relevé et mil fin à leurs dépassèrent de bornes et à leur étourderie.

 

فَلَمَّا سَكَنَ هَيْجُ الْمَاءِ مِنْ تَحْتِ أَكْنَافِهَا ، وَحَمْلِ شَوَاهِقِ الْجِبَالِ الْبُذَّخِ عَلَى أَكْتَافِهَا، فَجَّرَ يَنَابِيعَ الْعُيُونِ مِنْ عَرَانِينِ أُنُوفِهَا، وَفَرَّقَهَا فِي سُهُوبِ بِيدِهَا وَأَخَادِيدِهَا ، وَعَدَّلَ حَرَكَاتِهَا بِالرَّاسَيَاتِ مِنْ جَلاَمِيدِهَا ، وَذَوَاتِ الشَّنَاخِيبِ الشُّمِّ مِنْ صَيَاخِيدِهَا

Une fois l’agitation de l’eau sous la terre apaisée et les montagnes ayant émergé sur sa surface, Dieu fit jaillir des cavités de la terre des sources qu’Il répartit dans ses plaines et ses vallées. Il ajusta l’équilibre de ses mouvements par des roches montagneuses très denses, aux cimes et rocs inaltérables

 

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